Article Santé
La cicatrisation
Quel est le processus de la cicatrisation ? Comment une cicatrice évolue-t-elle dans le temps ? Peut-on la supprimer ? Blessures, brûlures, opération chirurgicales : les plaies peuvent laisser des traces : ce sont les cicatrices.
Si certaines vont se refermer rapidement, d’autres vont rester douloureuses ou peuvent même s’infecter. Le processus La cicatrisation est la capacité de réparation et de régénération des tissus. La peau est composée de l’épiderme, partie supérieure de la peau, et de l’hypoderme.
En dessous de ces deux couches, on trouve les terminaisons nerveuses, les vaisseaux, … Dans le cas d’une blessure légère, seul l’épiderme est touché. Les cellules basales vont alors se reproduire et la plaie se refermer, en laissant une trace très légère. Dans le cas d’une blessure plus profonde, les fibres de collagène, les terminaisons nerveuses, les fibres, les vaisseaux, … sont touchés.
Le corps déclenche alors un processus. La première phase est une réaction anti-inflammatoire. En quelques jours, des cellules tueuses, les cellules macrophages, vont éliminer tissus morts et corps étranger.
Suit alors l’angiogenèse (formation de nouveaux vaisseaux sanguins), puis une phase de migration : le caillot sanguin devient une croûte qui est le tissu de renouvellement : c’est le début de l’élaboration de la cicatrice. Cette phase est suivie par la phase de prolifération : les cellules se reproduisent massivement pour combler le trou laissé par la blessure ou la plaie.
Enfin, la phase de maturation termine ce processus. Au début de cette phase, la croûte tombe et la peau retrouve ses différentes couches. La plaie se rétracte et laisse apparaître un tissu cicatriciel. La peau va rester plus ou moins blanche car le taux de mélanocytes se reconstituera plus tard. Des « incidents » peuvent intervenir pendant ces phases : présence de corps étrangers, infection, hématomes, venant ainsi perturber le processus de cicatrisation.
On peut donc avoir des cicatrices douloureuses ou disharmonieuses. Facteurs pouvant réduire la cicatrisation Ces facteurs peuvent être : Facteurs métaboliques (patient dénutri, insuffisance rénale ou hépatique, anémie, diabète, …) Effets secondaires liés à des médicaments (chimiothérapies, immunodépresseurs, corticoïdes, …) Pathologies telles que l’artériosclérose, les artérites, les insuffisances veineuses, l’insuffisance pulmonaire ou lymphatique, …